Clos de la
Le Clos de Coulaine : In vlno veritas
Olivier Joffre Eric Simon Jean-Claude Taddei
S'étant rendu compte de la nécessité d'une compétence forte de gestionnaire pour l'avenir de son métier, il a repris des études « en même temps que ses enfants », Puis a approfondi ses connaissances en gestion par des stages spécialisés (finances, comptabilité, marketing et stratégie d'entreprise). Il reconnaît surfer régulièrement sur Internet pour essayer de comprendre l'évolution du monde et voir ce qui se fait de nouveau dans son domaine, v je Us même les articles d'universitaires sur le vin / ». Il a accepté des fonctions électives dans l'interprofession des vins d'Anjou «parce que la profession a besoin d'évoluer, le vin devient meilleur et les consommateurs changent ». Durant les 15 dernières années, il a reconfiguré ses terres en vendant et rachetant des parcelles en fonction de leur emplacement et de la composition des sols dans lesquels la vigne (annexe 2) est plantée « pour bénéficier de certains minéraux oui permettent au vin de mieux s'épanouir ». « J'ai pu agrandir sélectivement mon domaine ». En outre, plusieurs choix de fabrication, parfois coûteux, ont été fait, comme par exemple supprimer la chaptalisation30 pour les vins doux : «j'ai ainsi dû diviser par 2 mon rendement à l'hectare, de 25-30 hl à 15 hl » et puis «j'ai changé mes cuves de fermentation », « depuis trois ans, pour les Coteauxdû-Layon, je suis passé à une fermentation d'environ 18 mois parfois un peu plus, j'attends que les minéraux de secondes espèces ressortent, cela nous a posé de sacrés problèmes de trésorerie et a eu une incidence imprévue pour une éventuelle succession basée sur la mesure des stocks et encours, imaginez un encours presque multiplié par deux ! ». « D'autant qu'il nous faut toujours conserver un bon stock, on fait un produit qui s'apprécie ». La stratégie de vente a évolué ces dernières années «j'ai senti que les gros clients devenaient de plus en