Club med
LE CONTEXTE GENERAL DE LA CAMPAGNE
Les années 70 sont propices pour le ClubMed qui bénéficie d’une expansion à la mesure d’une décennie de fort développement. Nouveaux Clubs, montée en gamme, internationalisation, nouveaux services (baby-club…), nouvelles clientèles qui accèdent à son offre, la croissance des ventes est assurée même si elle reste largement française, même si une partie trop importante est formée de fidèles qui « consomment » plusieurs fois par an le Club. L’ère du « sea, sex & sun » a trouvé un symbole incontestable.
L’image du Club, elle, est plus difficile à manier car si elle signifie toujours les vacances idéales ou rêvées, le Club est aussi le symbole d’un conformisme, de vacances « de beaufs » quand Nouvelles Frontières brille par sa valeur culturelle, son sens de la différence…Les « Bronzés » - en 1978 - ne favoriseront pas l’image positive de l’institution du Club dans la sphère limitée des grandes marques à « vocation sociétale ».
PROBLEMATIQUES ET OBJECTIFS
Entre expansion et concurrence accrue (1976…ouverture au monde et charters, boom débuts de la morcellisation des vacances…) le Club Mediterrannée a besoin d’affirmer son leadership. Certes, il peut compter sur sa notoriété, sur ses actualités, sur la figure charismatique et médiatique de son patron, Gilbert Trigano. Mais il doit combattre nombre de stéréotypes et éloigner sa perception de tels dangers. La puissance de son image, sa force symbolique, rendent la marque attirante mais élève le niveau de risques.
LES PARTI-PRIS STRATEGIQUES
La dimension produit et l’offre en général étant largement véhiculée par le catalogue, le développement des ventes directes, la dynamique commerciale, le parti-pris est de redonner à la marque sa valeur structurante, de positionner clairement le leadership du Club Meditérannée non comme une forme de vacances parmi d’autres mais comme une autre vision de la vie, comme une alternative qui permet à l’individu de se retrouver, de