Au courant des années coloniales, les Africains ont subi d'inimaginables souffrances. La barbarie de « l'homme blanc » ne semblait avoir aucune limite et aucun remords dans sa quête pour la domination à l'étranger. L'incitation pour l'exploration de l'Afrique dans le but de sa colonisation se rapporte à trois facteurs principaux. En premier lieu, le désir d'acquérir des connaissances au sujet d'un continent plutôt inconnu fut considéré un défi ambitieux et intéressant par les Européens. Le deuxième facteur qui a provoqué la colonisation de l'Afrique a résulté de l'ethnocentrisme européen qui était enraciné dans le Christianisme occidentale. Conformément aux croyances religieuses des Européens, une exigence fondamentale était d'étendre la foi et les valeurs de l'Évangile pour convertir les non-croyants. Donc, les Européens ont décidé d'entreprendre le processus de conversion des Africains au Christianisme et à la culture française plus généralement. Une dernière motivation pour la colonisation de l'Afrique était un désir impérialiste. Afin de pouvoir contribuer à la grandeur de leur pays, les Français ont revendiqué le continent de l’Afrique en profitant de la main-d'œuvre et des marchés supplémentaires de ce dernier. Mettant l'accent sur le Cameroun, cette analyse explorera le cauchemar socio-politique, soit la colonisation, endurée par ce pays au dix-septième siècle. En s'appuyant sur l'œuvre de Ferdinand Oyono, intitulé Une vie de boy, ainsi que sur le documentaire de Jean-Marie Teno nommé Afrique je te plumerai, ce texte explorera non seulement le nature et l'établissement de la domination Européenne mais, encore plus intéressants, les moyens dont les colonisés ont résisté à la force coloniale de l'homme blanc. En premier lieu, les colonisés ont utilisé l'humour comme stratégie de résistance passive à la domination coloniale. Au fils du temps, cette résistance, plutôt passive au début de l'époque coloniale, s’est intensifiée en confrontations violentes entre