Coluche

1207 mots 5 pages
MICHEL COLUCCI: LE CITOYEN HUMORISTE ENGAGE ET ENRAGE

19 mai 1974... La France tout entière attend avec impatience devant le poste télévisé l'intervention entre les deux tours de la Présidentielle entre François Mitterrand et Valéry Giscard d'Estaing. Mais c'est devant un humoriste débutant, Michel Colucci, « petit gros à lunettes», pas très gâté par la nature, que les électeurs s'intéressent. Avec de simples répliques comme « un mec normal, blanc (...) », un nouveau style de langage est né et bouleversera la télévision française si posée de l'époque. Son nom de scène, Coluche, va devenir une référence incontournable. Mais de quelles manières ce personnage a-t-il réussi à dénoncer à voix haute ce que les autres pensaient tout bas ? De même, comment est-il parvenu à paniquer la horde politique française et à quel prix ?

« L'emploi de la comédie est de corriger les vices des hommes» avait déjà compris Molière. C'est un fait, le public sera toujours conquis par le rire. Il s'y connecte, il est, pour ainsi dire, prêt à capter de nouveaux messages afin d'essayer de rectifier certaines valeurs morales. Mais encore faut-il que le messager sache s'y prendre correctement afin d'adopter un style adapté à son auditoire. Tout cela, Coluche l'avait bien étudié, mais c'est dans l'ironie et la provocation qu'il va triompher, « mais sans jamais tomber dans la vulgarité ! ». Véritable agitateur d'idées, il dénonce les problèmes sociaux comme la misère, le chômage ou encore l'immigration. Mais pour avoir de l'impact, faire une différence, changer les choses, il faut avoir du charisme, émaner une certaine force à fin que la société vous suive et vous appuie. Là, Coluche avait deux atouts en main: être « un ancien pauvre » et être là au bon moment. En effet, au premier abord, c'est un homme banal, d'apparence peu flatteuse, qui joue le personnage du français moyen : assez râleur, sectaire et tant soit peu grossier. Mais c'est au deuxième abord seulement que l'humoriste y combine

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