combat de nègre et de chiens
BIOGRAPHIE DE BERNARD-MARIE KOLTES extrait de repères biographiques, établis par Yan Ciret, dans «Koltès, Combat avec la scène», Théâtre d'Aujourd'hui, n° 5, 1996.
9 avril 1948 : Naissance à Metz dans une famille catholique de la petite bourgeoisie de province. Un père officier souvent absent pour cause de guerre (Indochine, Algérie).
1958 : Devient élève-pensionnaire à l'école Saint-Clément (Metz), chez les Jésuites. Il découvre Jack London, écrivain qui sera l'une des passions de B.M. Koltès, notamment avec Martin Eden.
1964 : Premiers poèmes d'inspiration rimbaldienne. Influence déterminante de son professeur Jean Mambrino, érudit et cinéphile. Critique à la revue Esprit, il formera en partie les goûts du jeune B.M. Koltès pour la littérature et le cinéma.
1967 : S'inscrit dans une école de journalisme où il ne suit que très rarement les cours.
1968 : Ne participe nullement aux événements de Mai. Découvre les Etats-Unis, et surtout New-York. Il ne cessera d'y séjourner et d'y écrire.
1970 : Vit à Strasbourg qui deviendra la ville-modèle de son roman La Fuite à cheval très loin dans la ville. Ecrit et met en scène Les Amertumes d'après Enfance de Gorki. Hubert Gignoux l'a vue et lui propose d'entrer à l'école du Théâtre National de Strasbourg. Elève régisseur, il a un intérêt marqué pour la lumière.
1971 : Ecrit et met en scène Procès Ivre, d'après Crime et Châtiment de Dostoievski, ainsi que La Marche, adaptation du Cantique des Cantiques. Les références bibliques jalonnent l'ensemble de l'oeuvre.
1973 : Ecrit et met en scène Récits morts à Strasbourg. Sa passion pour les auteurs russes le pousse vers l'Union
Soviétique où il part en voyage. Lecture de Marx, de Lénine.
1974 : Il s'inscrit au parti communiste, suit les cours de l'école du parti et milite jusqu'en 1978.
1976 : Après une période de silence et de difficultés à écrire, il écrit son roman La Fuite très loin dans la ville.
Fascination pour Bruce Lee