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Combattre la maladie
Sujet difficile parce qu’il recèle un piège, assez rudimentaire (genre fosse-à-mammouths) mais quand même efficace (oui paske le khagneux, un jour de concours c’est plutôt un khâgnemmouth si vous voyez ce que je veux dire… D’ailleurs si vous voyez pas c’est que vous êtes un khâgnemmouth vous-même…) : le terme « combattre » suppose évidemment un ennemi ! Ce qui veut dire qu’on considère « la » maladie (et le singulier est intéressant : il ya aurait une seule et même catégorie de maux qui regrouperait la grippe, le cancer, les rhumatismes, l’alcoolisme… ) comme un adversaire que l’on doit et peut affronter. On n’est pas très loin de l’idée de croisade….
La problématique doit donc montrer que le XIX est un siècle où la maladie est vue de plus en plus comme un adversaire que l’on doit et peut affronter et de moins en moins comme une fatalité. I. La maladie : un adversaire personnel contre lesquels les recours sont finalement peu nombreux (fin du XVIII jusqu’au début de l’hygiénisme).

A. La maladie s’intègre dans un parcours personnel : dans ce paragraphe présenter les conceptions de la maladie qui l’expliquent par un dérèglement, déséquilibre des humeurs. Si la conception de l’anatomo clinique s’en éloigne (conception de l’inflammation des tissus), elle la reprend quand même sur deux points : a) La maladie a pour siège le corps, qui de plus en plus ausculté, examiné sans tenir compte de la parole du patient qui devient un simple corps (cas extrême de l’anatomoclinique) b) Elle est explicable (dépouillement des aspects magiques,…)
Pourtant les moyens de lutte sont finalement peu nombreux et l’effort de diagnostic de l’anatomo-clinique permet de définir ave ce plus en plus de précision les symptômes ou les lésions. B. Des moyens de lutte finalement limités.
Multiplicité des soignants sur le XVIII et le XIX. Pas de médecin des pauvres (contre exemple prussiens des