Comentaires "la mondialisation et ses ennemis" daniel cohen

2027 mots 9 pages
FICHE DE LECTURE
« LA MONDIALISATION ET SES ENNEMIS » DANIEL COHEN

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR : Daniel Cohen s’impose comme un grand spécialiste de l’économie. Il est professeur de sciences économiques à l’Ecole Supérieur, à Paris I et à l’Ecole d’économie de Paris. Il est membre du Conseil d’analyse économique du premier ministre ainsi que du Comité d’orientation scientifique d’une association fondée par Michel Rocard et Dominique Strauss-Kahn. Son expertise est sollicitée dans de nombreux domaines, ainsi il est éditorialiste au journal Le Monde, il anime une émission sur France Culture, et il a notamment publié « Richesses du monde, pauvreté des nations » en 1998 pour lequel il a été maintes fois récompensé et « Nos temps modernes » en 2002.

THÈSE DÉFENDUE PAR L’AUTEUR : La première question que D. Cohen pose dans ce livre et qui reste transversal dans tout le livre est : « Pourquoi les pays pauvres sont-ils si pauvres et les pays riches si riches ? » D. Cohen montre alors que la troisième mondialisation dans laquelle nous sommes depuis les années 1980 ne se résume pas à l’exploitation du Sud par le Nord. Au contraire, ce n’est pas de l’exploitation que souffrent les pays pauvres mais d’un manque d’intérêt des pays du Nord. Il montre que la mondialisation n’est pas un excès, mais le contraire ; il tente ainsi d’expliquer « la pauvreté » de la mondialisation, vue dès son origine comme un signe de prospérité pour tous les pays. Le drame des pays pauvre, dit-il « c’est qu’ils sont inutiles aux pays riches ». Pour D. Cohen leur seule chance de s’en sortir serait de s’immerger davantage dans la mondialisation et de devenir des Centres d’impulsion.

STRUCTURE DE L’OUVRAGE : CONCEPT ET IDÉES CLÉS Dès l’introduction, D. Cohen identifie deux ennemis de la mondialisation ; les mollahs qui dénoncent l’occidentalisation du monde et les ennemis du capitalisme, comme le communisme, qui organiserait une lutte des classes planétaire. Une seule idée les

en relation