comique
arrow32.gif (570 octets) La pièce de Beaumarchais obéit au schéma classique de la comédie : un mariage annoncé est contrarié et il faudra vaincre les obstacles pour qu'à la fin, le mariage puisse avoir lieu. Néanmoins, il aurait fallu peu de choses pour que cette comédie ne tourne au drame.
arrow32.gif (570 octets) D'abord, l'obstacle majeur est une atteinte à la morale , à la bienséance, à l'ordre social, à l'honneur et à la dignité, c'est-à-dire autant de motifs qui portent atteinte à l'intégrité de la personne et que l'on retrouve dans des pièces tragiques ( Rodrigue ne peut épouser Chimène au nom de l'honneur : on n'épouse pas l'assassin de son père et on n'est pas digne de se marier si on n'a pas vengé l'honneur bafoué de son propre père.)
arrow32.gif (570 octets) De plus, à plusieurs reprises au cours de la pièce, des péripéties viennent contrarier les actions des personnages et la tension devient telle que toute issue heureuse semble impossible. Ainsi, si l'acte II s'ouvre sur une séance de déguisement au cours de laquelle, la Comtesse, Suzanne et Chérubin s'amusent beaucoup, l'arrivée inattendue du Comte provoque une inquiétude, une angoisse telle que la comtesse est contrainte d'avouer que Chérubin est caché dans son cabinet. Jalousie, colère, cris incontrôlés chez le Comte, trouble grandissant, désespoir, supplications pour la comtesse, le temps n'est plus de rire même des attitudes démesurées du Comte, tant la comtesse nous émeut : donner raison aux inquiétudes de son mari et compromettre son honneur pour un jeu invitent à la pitié. Certes la scène, grâce à l'ingénue Suzanne, se termine bien, mais nous avons frôlé le drame.
arrow32.gif (570 octets) Le désir de Marceline a failli engendrer un inceste.
arrow32.gif (570 octets) Le long monologue de Figaro, par son contenu, sa tonalité pathétique sied mal à une comédie légère. Beaucoup s'accordent à dire que ce monologue est proche de