Comm. litt. - niveau 1ere passage de la fuite du soldat dans l'acacia

846 mots 4 pages
Claude Simon est un écrivain français qui s’inscrit dans la mouvance du Nouveau Roman. Il est décrit comme ayant une ‘profonde conscience de la représentation de la condition humaine’. Le texte est extrait du roman L’Acacia, écrit en 1989. Il évoque la déroute d’un peloton de cavalerie français pris en embuscade par les Allemands en 1940 alors que lui même a perdu son père lors de la première guerre mondiale et a été fait prisonnier par les Allemands en 1940. L’Acacia possède des lors un caractère autobiographique. Le texte que nous allons étudier met un scène un soldat en situation critique et qui lutte pour sa survie. En voyant ses camarades annihilés, il prend panique et fuit. Simon nous dresse un tableau quasiment entièrement visuel. Nous allons ainsi répondre àla problématique suivant : ‘En quoi l’homme face a sa mort est-il métamorphosé ?’ Pour ce faire, nous allons développer deux axes. Dans un premier temps nous étudierons l’intensité de la scène décrite et aux conséquences sur le personnage. Ce qui nous amènera dans un second temps à réfléchir à l’animalité du personnage dans cette situation. Nous ne recevons que très peu d’indications spatio-temporelle dans le texte, les figures et les lieux sont flous : « le chemin » ; « le champs » (l.2). La syntaxe de l’auteur est ample, les phrases longues, saccadées par des virgules, et décrivant des moments brefs, essoufflent le lecteur et accentue cette idée d’urgence. L’emploi du présent et le point de vue interne immerge immédiatement et avec force le lecteur dans la scène. . Ainsi, nous obtenons un tableau de guerre vivant. De même, le bruit bien que confus est omniprésent : « n’entendant aucune balle siffler » (l.15) « crépitement saccade» (l.16); nous avons ici une description auditive qui ajoute de la vivacité et de la menace a l’atmosphère. Le personnage est assourdit : « on n’entend plus », « ou peut être crie t-il » (l.4) ; il se retrouve brouillé. Il est victime de confusion totale : « parlant

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