Commantaire littéraire andromaque
Andromaque, de Jean Racine (1639-1699), écrit en 1667 est une tragédie inspirée de l’épisode antique de la Guerre de Troie et de la pièce d’Euripide qui était un des trois grands dramaturges tragiques de l'Athènes classique, avec Eschyle et Sophocle. Quant à lui, Jean Racine était un dramaturge et un poète français considéré comme l’un des plus grands auteurs de tragédies classiques. Andromaque est une pièce qui a eu un grand succès au théâtre au 17ème siècle. Il y a un mélange entre l’énergie et la vérité des passions et une alternative de crainte et d’espérance, de terreur et de pitié continuelle.
Nous allons étudier la scène 5 de l’acte 5 qui est la dernière scène de la pièce. Cet extrait nous raconte la folie que vit Oreste car son amante, Hermione est morte indirectement par sa faute : il a fait tuer Pyrrhus, l’amant d’Hermione. Nous pouvons alors nous interroger sur la place de cette scène dans cette tragédie. Premièrement, nous étudierons les reproches fait par Oreste à propos de son malheur qu’il reproche aux Dieux, puis la défaite de la raison. Deuxièmement nous observerons la transition de la lucidité et la fin d’une pièce tragique.
Pour commencer, on peut remarquer dans notre extrait le désespoir, la souffrance, et pour finir la mort d’Oreste.
Tout d’abord, le désespoir. Oreste parle au passé : « J’étais né pour servir ». Il sait qu’il n’a plus d’avenir car Hermione est morte et en plus par sa faute. Il pense au suicide : « Dans leur sang, dans le mien, il faut que je me noie » ou encore « L’un et l’autre mourant je les veux regarder ». De plus, le champ sémantique « nuit » exprime le trouble et le désespoir. Par exemple : « Mais quelle épaisse nuit »
Dans un deuxième temps, la souffrance. Oreste exprime sa souffrance avec un champ lexical de celui-ci très varié : « malheur (deux fois)» ; « douleur » ; « misère ». Cela inspire de la pitié au lecteur, nous sommes