Commedia dell 'arte
"Arlequin est le personnage de théâtre le plus connu de tous les temps et de tous les pays. Son nom dérive semble t’il d’Hellequin, qui était un petit diable malfaisant menant tapage nocturne dans les légendes médiévales.
Le personnage d’Arlequin s’est transformé au cours des époques. A l’origine naïf, rustre, voire pouilleux, il s’est cristallisé en un caractère rusé, vif, spirituel et cynique. Il inspire la sympathie : apparaissant au devant de la scène avec ses cabrioles, on dirait que son corps est fait de caoutchouc.
Au départ, comme tous les autres valets de comédie, il était habillé d’un costume blanc. Paysan immigré, misérable, son habit était usé et râpé : il fallut appliquer des morceaux d’étoffes pour en cacher les trous. C’est ainsi que peu à peu, le costume d’Arlequin s’est stylisé : les pièces de tissu sont devenues des triangles disposés de façon symétriques, puis finalement des losanges verts, bleus, rouges et jaunes. Quant à son masque, on pense que sa couleur fait allusion aux charbonniers de Bergame dont le visage était barbouillé de noir.
On dit que dans son jeune âge, arlequin gardait les vaches, et comme tout gardien qui se respecte, son instrument de travail était un long bâton qui servait à diriger les bêtes : c’est l’origine de la célèbre batte d’Arlequin.
Sa principale occupation est trouver de quoi manger, par tous les moyens possibles et inimaginables. Les jolies femmes ne le laissent pas non plus indifférent. Mais la chose qu’Arlequin préfère par dessus tout est...