Commencement et philosophie

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La philosophie est souvent associée à une source de questions sans fins et différentes les unes des autres, obligeant le philosophe à penser de nouveau à chaques questions et donc de rester sur un même point de départ qui est l'ignorance , comme un débutant qui n'avancera jamais.
Si le philosophe, d'après Merleau-Ponty, est un penseur qui ne cessera jamais d'apprendre, ne peut-on pas dire que la philosophie est une science sans cesse mise à jour par l'étonnement éprouvée par le philosophe, qui est le départ même de la philosophie, l'obligeant ainsi à renouveler constamment ses questions et ses pensées?
Il s'agit ici de démontrer comment la pensée, dans la philosophie, est en perpétuel changement de par l'étonnement, dévoilant ainsi l'ignorance du philosophe devant chaque problème puisqu'il remet toujours tout en question.
Le philosophe est-il incapable de progresser sans tenir compte des connaissances acquises?
La philosophie n'en est-elle pas la cause de par son origine et sa science?

Comment un philosophe peut-il philosopher s'il reste dans l'ignorance, on demeurant un « commençant perpétuel? » On commence tous par se poser les mêmes questions. Si philosopher ne nous fait pas progresser dans nos réflexions , alors à quoi cela sert-il ? La philosophe reste plongée aux mieux des ses réflexions et de ses questions. Une fois un problème résolus, il en recherche un autre sans tenir compte de ses nouvelles connaissances. Alors il recommence depuis le début. La soif de connaissance est telle et telle est l'immensité du savoir, que la philosophie en elle-même, en tant que science, ne pourra jamais être vantée par un penseur qui dit tout savoir. De plus, s'il le prétend, c'est qu'il n'est en rien un philosophe car il ne reconnaît pas sa propre ignorance. Donc on en vient à se demander si la philosophie est une matière en soi que l'on peut apprendre. Car, comment peut-on philosopher si on a aucune expérience, aucun savoir dans le domaine? On pourrait penser qu'il

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