Comment le théâtre permet-il de représenter les relations du pouvoir ?
Le corpus de texte qui nous est présenté rassemble 5 scènes de 5 pièces de théâtres. Jean Genet avec Les bonnes, Marivaux avec la deuxième scène de L’île des esclaves, Beaumarchais avec Le mariage de Figaro acte I scène8, Samuel Beckett avec un extrait de l’acte I de En attendant Godot, et la scène 5 de l’acte III dans Ruy Blas de Victor Hugo. Chacune de ces pièces datent du XVIII, XIX et XXème siècle avec des registres variés : deux comédies, une tragédie, un drame romantique et une pièce qui s’inscrit dans le théâtre de l’absurde. Toutes mettent en scène des relations de maître à valet.
Ces différents affrontements sont caractérisés par plusieurs éléments. La supériorité du maître est parfois mise en valeur grâce à des comiques de situation par exemple, dans Les bonnes de Jean Genet lorsque Claire imite sa patronne ; ou quand on perçoit la soumission de Lucky, tenu par une laisse dans En attendant Godot. L’ironie est aussi présente dans L’île des esclaves, lorsque Trivelin veut inverser les rôles maître/valet, dans les répliques « Oh ! diantre ! il s’appelle par un nom, lui ; c’est le seigneur Iphicrate » ; « seigneur Hé ! » ou encore
Ironie ( marivaux Arlequin « Seigneur Hé ! »)
Trahison ( beaumarchais le compte trahit son valet en faisant la cour à sa future femme)
Imitation (genet relation de supériorité du maître à la domestique)
Beckett certaine proximité entre les deux hommes. Soumission extrême de Lucky face à Pozzo
Ces 5 pièces de théâtre présentent des relations très différentes.
Comique de situation, de