Comment Les Plantes Entendent Elles2
Suite à la transcription de l'ADN (support universel de l'information génétique) par l'ARN polymérase en ARN messager c'est à dire une "copie d'un gène" quittant le noyau de la cellule pour se rendre au niveau du cytoplasme. C'est alors que s'effectue la première étape de la traduction (étape d'interprétation des codons d'ARN en acides aminés) , l'initiation. Un ribosome se fixe au niveau du codon initiateur AUG. Ensuite, par déplacement du ribosome le long de l'ARN, les acides aminés correspondants se fixent progressivement et la chaîne protéique se forme.
Au moment où l'acide aminé se fixe au niveau du ribosome, sa perte de liberté et sa stabilisation provoque un comportement non plus particulaire mais ondulatoire (c'est à dire avec les propriétés d'une onde au lieu de ceux d'une particule). Il émet alors un signal que le physicien Joël Sternheimer a traduit au début des années 1990 par un procédé complexe, que nous ne détaillerons pas ici, en ondes d'échelle puis transposé en fréquences audibles par l'homme.
On a ainsi pu créer un code universel de notes correspondant chacune à l'un ou plusieurs des 20 acides aminés existants comme nous l'indique le tableau suivant :
Il est donc possible de recréer ,à partir de ce tableau, la mélodie d'une protéine nommée « protéodie ».
Cette mélodie est capable de stimuler ou d'inhiber la synthèse d'une protéine en la faisant écouter à une plante ou à n'importe quel autre être vivant. En effet, si lors de la fixation d'un acide aminé au ribosome, une musique résonne pareillement à l'acide en question, alors, ce dernier se fixera plus rapidement à la chaîne protéique. Au contraire, si la musique jouée lors de la fixation de l'acide aminé au ribosome résonne de façon inverse à l'acide aminé, alors celui-ci nécessitera plus de temps avant de se fixer à la chaîne protéique. Les notes inhibantes sont obtenues en plaçant les notes stimulantes sur une portée en clef de sol et en prenant son