Comment puis-je savoir qui je suis ?
Le présupposé interroge l’idée selon laquelle nous pourrions savoir qui nous sommes. Dans la pensée commune la plus part des personnes pensent savoir qui elles sont.
Pour savoir qui nous sommes nous devons aussi avoir une entière conscience de nous-même. La conscience est un savoir accompagnant la vie, les pensées et les actes d’une personne. C’est même elle qui fonde la possibilité de se savoir une seule et même personne. En ce sens il semble avoir équivalence entre la conscience et la connaissance de soi.
La conscience de soi peut se définir comme un pouvoir de représentation permettant à l’homme de savoir ce que nous ressentons et faisons. C’est aussi la capacité de formuler des jugements moraux sur le bien et le mal. Elle permet de réfléchir et de remettre en cause. Par exemple, un ordinateur pense mais n’a pas conscience qu’il pense et de ce qu’il fait et ne peut porter de jugement. Si je n’ai pas conscience de moi alors mes choix ne seront pas fait de manière consciente donc je ne choisirais pas vraiment car une partie inconnue de moi m’aura influencé. Ce qui veut dire que mon choix ne sera maîtrisé et pas libre. La conscience de soi est nécessaire pour se maitriser et pour être libre.
D’après le présupposé, j’ai conscience de ce que je suis. La conscience que j’ai de moi correspond à ce que je suis.
Si je sais ce que je suis, alors je me maîtrise totalement, je peux choisir librement. Donc je suis sujet, je peux me contrôler totalement et décider de ce que je suis sans soumission.
Mais nous avons ici un problème, le présupposé exclut la différence entre l’image que l’on a de soi et ce que nous sommes réellement. Es-ce que cette conscience me donne un vrai reflet de moi-même ? Le présupposé nie tous les phénomènes inconscients. Or toute personne a déjà vécu des phénomènes inconscients. Nous serions donc en réalité différents de ce que nous pensons être. Donc s’il y a des phénomènes inconscients alors il y