Comment résister à la culpabilité chrétienne en héritage ?
Dans les premiers siècles de cette ère chrétienne, le rapport de vérité s'est d'abord développé exclusivement dans le cadre d'une relation du chrétien à Dieu. Ce rapport de vérité a débouché sur un système de réparation purement spirituel au début, dans le cas de la pénitence. La pénitence est un rituel de réconciliation entre le pêcheur et Dieu. Cette réconciliation ne peut se réaliser que par un examen préalable de conscience de la part du pêcheur. Le chrétien se retourne en lui et essaye de prendre conscience de ses péchés, et il fera la cas échéant, pénitence. Cette mise en examen doit permettre au chrétien de rechercher les fautes qu'il aurait pu commettre et s'il en trouve de les reconnaître, de les confesser. On fait alors don de contrition, c'est le repens sincère du chrétien. C'est à partir de ce moment seulement que le chrétien pourra être réintégré dans sa communauté chrétienne. C'est la pratique multi séculaire de la pénitence. Cette pratique de la pénitence, lorsque les francs ont été confrontés à cette pratique, ils ont du mal car ils étaient réticents à cette pratique. Cette pratique s'est imposée mais en la dénaturant un peu. Elle a évolué au prix d'une certaine forme de dénaturation. Jusqu'au 6e siècle, la pratique de la pénitence était assez claire, elle était offerte à tout chrétien qui a commis des péchés. On rentre alors dans le groupe des pénitents. Faire pénitence était une cérémonie publique, qu'on ne pouvait faire qu'une seule fois dans sa vie. Cette pratique de la pénitence était absolument inconcevable pour les guerriers germaniques parce que c'était synonyme de déshonneur. On a pas pu impose cette pratique aux peuples germaniques. Il a donc fallu trouver une solution intermédiaire pour faire passer la pénitence dans les esprits. On va faire la confession auriculaire, à l'oreille du prêtre. Vers le 6e siècle, des moines celtiques vont réussir à imposer cette pénitence