« Les besoins culturels sont le produit de l’éducation »(Document 1). Nos goûts en matière de culture, ne proviennent pas de la nature, si nous aimons certaines choses, ce n’est pas seulement par simple hasard. Nous allons étudier un extrait de Pierre Bourdieu, un article de Sylvie Octobre, Christine Détrez, Pierre Mercklé et Nathalie Berthomier, et deux documents (tableaux) sur les pratiques culturelles Françaises, provenant du ministère de la culture. Nous allons également parler des auteurs Charles Horton Cooley et Georges Herbert Mead.
Notre capital culturel, commence à se former durant notre enfance. Il va varier selon notre origine (identité) sociale, et la construction de cette identité sociale, soit la socialisation. La socialisation est un processus de construction des identités sociales dans et par l’interaction ou la communication avec les autres. C’est un processus par lequel les individus apprennent et intériorisent les règles et les usages du milieu auquel ils appartiennent. Elle se fait dans le milieu familial dès le plus jeune âge, mais aussi à l'école. Une personne se socialise durant toute sa vie, et pas seulement pendant l’enfance. Pendant notre socialisation, surtout pendant l’enfance, on acquiert un capital culturel, que vont nous transmettre notre famille, nos amis, nos camarades. Le capital culturel est un concept sociologique introduit par Pierre Bourdieu, qui désigne l’ensemble des ressources culturelles dont dispose un individu. Ces ressources culturelles proviennent de l’environnement familial et du système scolaire. C’est un capital qu’on acquiert au cours du temps et on peut le transmettre à ses enfants, l’assimilation de ce capital à chaque génération est une condition de la reproduction sociale. Dans le document 4, les auteurs nous expliquent que « la notion de capital culturel comporte à la fois une dimension matérielle mais également une dimension immatérielle, incorporée cette