Selon les époques et les cultures, le héros est le fils d’une mortel est d’un dieu, une personne ayant commis des actes mémorables, un idéal, un homme au dessus des hommes, (de par sa force, son intelligence) mais c’est aussi le personnage principal d’un roman, et ce quelques soit les qualités dont il fait preuves.
Mais un personnage de roman, que l’on va suivre pendant des pages et des pages, avec qui l’on va partager des sentiments, des émotions, avec qui l’on va s’investir durant la lecture est il obligatoirement vertueux ?
Comment un roman mettant en scène un héros méchant ou monstrueux puisse intéresser et séduire ?
Dans un premier temps, nous verrons que le anti héro, c’est a dire le héros qui ne répond pas aux qualités habituelles, est une figure nécessaire du roman, ensuite, nous étudierons la fascination du lecteur pour le mal, et enfin, nous nous intéresserons aux personnages monstrueux qui peuvent être perçus comme un retour au bien.

On remarque dans beaucoup types de littérature, et ce depuis très longtemps que le personnage que l’on appelle « le Méchant », - qui peut être cruel, égoïste, malveillant, intéressé, et porter encore bien d’autres défauts – est une figure nécessaire au schéma actanciel du roman. Le héros contre l’anti héros est un couple classique du récit, qui se retrouve dans la plus part des histoires car c’est ce contraste qui créé souvent l’action. Dans la Bible, que beaucoup considèrent comme étant le premier livre, on remarque une très forte opposition entre le bien et le mal. Et c’est la connaissance de la distinction entre ces deux valeurs qui causa la Chute de l’homme : Eve goute le fruit défendu, elle s’est fait corrompre par le serpent qui représente le Mal par excellence. Adam et elle sont chassé du Paradis et puni par Dieu : Eve et toutes les femmes enfanterons dans la douleur, Adam et tous les hommes se fatiguerons au travail.
La Bible est considérée comme un livre à part, et notre étude se porte précisément sur