Comment j'ai tué mon père.
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Résumé : Le père indigne et oublié, débarque, un soir de gala, chez son brillant médecin (un gérontologue) de fils. Lui même médecin, a choisi de consacrer sa vie à l’Afrique au détriment de sa famille. Jean-Luc, le fils aîné, s’est installé dans une vie bourgeoise à Versailles. Entre sa clinique privée, sa femme, sa maîtresse et son frère cadet qui lui sert de chauffeur, on peut dire qu’il a blindé consciencieusement son existence pour éviter de ressentir la moindre émotion. Quand ce père fantôme déboule dans sa vie, la façade se fissure. Patrick, le second fils n’a quant à lui jamais connu son père, et nous raconte avec émotion les « deux heures » qu’il a passé avec son père depuis qu’il est né. La femme de Jean-Luc sera tout au long du film le pointe de poésie et de douceur dans tout le mal-être et l’ambigüité des sentiments qui règnent entre le père et le fils, son mari.
I- L’ambigüité des relations entre le père et le fils II- Les reproches du fils au père et leurs conséquences 1) Les différences sociales 2) Les reproches III- Complexité et l’originalité de la mise en scène d’Anne Fontaine
Eléments clés:
Rêverie : lorsque l’esprit est occupé d’idées vagues qui l’intéressent, de pensées riantes ou tristes auxquelles le rêveur se laisse aller, où il se complaît. Nostalgie : La nostalgie ou "mal du pays" - du grec νόστος (nostos) : le retour et άλγος (algos) : tristesse, douleur, souffrance - est un sentiment comprenant souvent une mélancolie accompagnée d'un envoûtement par rapport à des souvenirs souvent liés aux lieux de l'enfance qu'on évoque à travers une jouissance qui est douloureuse. La plupart du temps, ce sentiment est provoqué suite à un manque d'une certaine époque que l'on a vécue et que l'on a