Commentaire bel-ami maupassant : georges duroy monte les escaliers pour se rendre chez charles forestier
Guy de Maupassant, écrivain du XIXème siècle appartient aux mouvements du réalisme et du naturalisme. Il a marqué la littérature française par ses romans comme par exemple Une Vie, Pierre et Jean ou encore Bel-Ami oeuvre romanesque et naturaliste qui retrace l’ascension sociale de Georges Duroy. Simple employé dans les chemins de fer, il parvient au sommet de la pyramide sociale grâce à une vieille connaissance ainsi que ses nombreuses conquêtes amoureuses. Maupassant révèle les liens étroits entre le capitalisme, la politique, la presse mais également l’influence des femmes dans cette société de classes. L’extrait que nous nous proposons d’étudier se situe à l’incipit du roman : on y voit Georges Duroy monter les escaliers pour se rendre à un dîner chez un ancien ami, Charles Forestier, un homme influent qui lui a proposé l’opportunité d’entrer dans le monde du journalisme. Nous pouvons donc nous demander : comment évolue le regard de Georges Duroy sur lui-même durant l'ascension des étapes ? Nous verrons tout d’abord sa gêne vis à vis de son apparence physique, puis la prise de conscience de sa valeur et pour finir sa prise de confiance devant son reflet dans le miroir.
PREMIER AXE
Duroy apparait dans cet extrait comme un personnage qui n’a pas de confiance en soi et est gêné par sa tenue vestimentaire. En effet il nous est présenté comme pauvre, sa situation matérielle est précaire. Duroy n’a qu’un «petit miroir à barbe» (l.22) qui ne lui permet pas de se voir entièrement alors que dans les escaliers de l’immeuble de Forestier il y a de «haute glace» (l.20) à chaque étage. Ces deux relevés confrontent ainsi la difficulté financière de la classe dite ouvrière à la vie aisée de la bourgeoisie. De plus l’adjectif qualificatif «petit» vient insister sur le budget modeste du personnage. D’ailleurs pour l’occasion Georges Duroy a été dans l’obligation d’acheter une nouvelle chemise car «celles de tous les jours» (l.10) étaient tellement usées qu’«il