Commentaire : blaise cendrars, la prose du transsibérien et de la petite jeanne de france

922 mots 4 pages
Ce poème est en versification libre ne comportant ni mètres réguliers, ni strophes régulières, ni même des rimes bien définies mais seulement des consonnances. Blaise Cendrars écrit ce texte au moment de la guerre russo-japonaise, en 1905 ; il nous raconte dans cet extrait un partie de son voyage, en train, en compagnie d'une jeune parisienne Jeanne, en Russie.
Dans le but d'un commentaire de ce texte il serait intéressant d'analyser tout d'abord la place de la modernité et du monde matériel, puis l'évasion, le rêve, le voyage et enfin la présence d'une femme, Jeanne.
Nous analyserons dans un premier temps la modernité, tout d'abord par le vocabulaire très présent puis à travers une vision pessimiste de cette vie moderne et enfin par l'évocation du train, sorte de symbole.
La modernité, le monde matériel chemine dans le texte à travers un champs lexical très présent, celui du chemin de fer : "train ; gares ; route ; fils télégraphiques ; poteaux ; locomotives ; roues ; ferrailles ; broun-roun-roun".Cette dernière citation est une onomatopée, elle a encore plus d'influence sur le lecteur que les citations précédentes qui, elles, apportaient le visuel dans l'imagination de la scène ; puisque cette onomatopée apporte l'auditif, le train y paraît d'autant plus présent. Au delà du visuel et de l'auditif, la structure du poème associée au vocabulaire produit un effet staccato ("chocs ; rebondissements")
Blaise Cendrars met ainsi en valeur le sens même de ces mots.
Le vocabulaire est associé à une vision pessimiste. Paris est imaginée comme une ville détruite, brûlée ("énorme flambée ; cendres continues"). Puis la pluie tombe éteignant, en quelque sorte, le feu. Cette vision des choses pourrait traduire le voyage, l'éloignement de Paris. Mais plus ils se rapprochent de la Sibérie plus la chaleur qui émanait des flammes de Paris devient glaciale comme la neige ("la SIbérie qui tourne ; Les lourdes nappes de neiges qui remontent ; l'air bleui")
Cela crée des

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