Voltaire, Candide, chapitre 6

Candide, est un livre qui a été écrit par Voltaire au 18ème siècle. Historien, philosophe des Lumières, célèbre écrivain français, Voltaire est considéré comme le chef du parti philosophique. Il est l'auteur de nombreuses œuvres tel que Micromégas, Les Lettres Philosophiques, L’ingénu.
Dans Candide, l'auteur met en scène un personnage naïf qui au tout début porte un regard mélioratif sur le monde grâce à l'enseignement reçu de Pangloss. Après son expulsion du château, il assiste à une scène d'horreur, celle de la guerre et dans ce chapitre 6, celle de l'autodafé.
Que cherche à dénoncer Voltaire à travers ce texte?
Nous analyserons d'abord le spectacle de l'autodafé, enfin nous examinerons les cibles de Voltaire. Le spectacle de l'autodafé
a) L'autodafé

L'autodafé est une inquisition, une destruction par le feu qui date du Moyen Âge. On remarque dans ce texte deux figures de style : un oxymore « Bel autodafé » ; et un paradoxe « brûlé à petit feu »

b) Le rituel

L'autodafé consiste à éviter un tremblement de terre comparable à celui qui avait détruit le ¾ de Lisbonne (l.15) Il y a un choix des personnes à brûler en raison de leur faute commise. l.6 : « Un Biscayen convaincu d'avoir épouser sa comère » l.7 : « Deux Portugais qui en mangeant un poulet en avait arraché le lard » l.9 : « Pangloss pour avoir parler et Candide pour avoir écouter d'un air d'approbation » On enferme les condamnés pendant 8 jours dans un appartement qui est comparable au cachot d'une prison. Puis ils sont revêtus d'un san bénito et d'un mitre de papier. Le rituel se poursuit par une procession. Candide grâce à sa faute peu important ne fut que fessé (l.17) Le Biscayen et les deux hommes brûlés (l.17-18) Et Pangloss a été pendu (l.17) Nous pouvons remarquer que la sentence du Biscayen et des deux hommes portugais correspond bien à la