Texte 3, séquence 3 : Le chêne et le roseau
Introduction :
-Restituer l’époque : Même trois siècles après leur publication, Les Fables de La Fontaine ont su rester dans les mémoires et sont encore apprises à des générations d’écoliers. Ce succès est sans aucun doute garantit par le don du fabuliste du XVIIème qui parvient avec aisance construire une histoire plaisante à lire et qui a une portée didactique « placere et docere » est d’ailleurs la règle définissant le mieux l’œuvre littéraire de La Fontaine.
-Fable met en scène deux éléments naturels personnifiés et antithétiques. Les caractéristiques qui les diffèrent ainsi que le dénouement de la fable permet d’en tirer un enseignement et une morale.
-Pb : Dans quelle mesure cette fable s’apparente-t-elle à un apologue ?

I) Le charme du récit : « placere »
a) Un récit dynamique est varié
-Discours direct avec les dialogues entre les deux personnages qui dynamise la fable.
-Dialectique des temps avec présent de narration et imparfait pour décrire la situation initiale et finale.
-Vers hétérométriques pour faire varier le rythme : octosyllabes et alexandrins.
-Variété des rimes : suivies, embrassées ou croisées.
-Fable qui parvient à maintenir le suspense : même si le lecteur se doute que le roseau sortira vainqueur de ce conflit, il se demande comment ce dernier va triompher du puissant chêne.

b) Une fable poétique et semblable au conte
-Aspect poétique de la fable conféré par le rythme et la musicalité : rimes et vers hétérométriques.
-Eléments naturels personnifiés : procédés que l’on retrouvera plus tard dans la poésie romantique.
-registre merveilleux : dialogue entre deux végétaux, situation immédiatement acceptée.
-Narrateur omniscient.
-Schéma narratif semblable à celui du conte.

II) L’opposition entre les deux personnages
a) Condescendance et orgueil du chêne
Dès le vers 2, le chêne engage le dialogue. Il y a alors déjà une notion de domination, par l’initiative de la parole.
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