Valentin Verneuilh
Commentaire composé

Le destin tragique de Phèdre a inspiré un grand nombre d'écrivains depuis l’Antiquité Euripide, Platon et également Jean Racine.
Jean Racine écrit Phèdre en 1677, cette œuvre théâtrale tragique reflète les caractéristiques du Classicisme en respectant les règles de vraisemblance, avec la règle des trois unités (temps, lieu, d’action), et de bienséance.
Ce mouvement artistique et littéraire se développe durant le règne de Louis XIV « Le Roi soleil ».
Le château de Versailles est l'instrument de la splendeur et de l'autorité de ce roi.
Jean racine introduit à la cour royale, se spécialise dans l’œuvre théâtrale antique.
En 1677, Racine atteint les sommets du théâtre tragique avec le chef-d’œuvre qu’est Phèdre. L’une de ces scènes est particulièrement représentative de ce style.
La scène 5 de l'acte II de Phèdre, dépeint l'aveu d'adultère irrépressible de Phèdre à Hippolyte, ainsi que leurs réactions respectives face à la situation. Dans l’œuvre intégrale, cette scène perturbe l'ordre établi et amène à d'importantes conséquences, dont la mort des deux personnages.
En quoi Phèdre dans le monologue de l'aveu apparaît-elle comme un personnage de la tragédie ?
Le personnage de la tragédie qu’est censée représenter Phèdre, doit être une héroïne marquée par la fatalité, en proie à la passion, dont le langage est marqué du sceau du style élevé ou sublime.

Si l'on connaît Phèdre, nous savons que c'est un personnage de nobles origines. Elle est « fille de Minos et de Pasiphaé ». Elle est victime de son hérédité.
En effet, elle doit à sa mère le dérèglement de ses sens. Pasiphaé a connu des amours dépravées avec un taureau. De cette union contre nature est né le Minotaure. Racine l’exprime par se verset : « Ce feu qui brûle son corps, Phèdre l’appellera « Venus tout entière à sa proie attachée », car la déesse de l'amour poursuit Phèdre de sa haine et œuvre incessamment à la perte de sa famille. Ainsi les dieux sont