Commentaire composé alice ferney (2003)
1. V. Hugo, Les Chansons des rues et des bois, 1865.
2. J. Giono, Recherche de la pureté, juin 1939.
3. A ? Ferney, Dans la guerre, 2003.
Question 1 : Quelle image chacun de ces trois textes donne-t-il de la guerre ?
Les trois textes du corpus, respectivement le poème de Victor Hugo extrait du recueil « Les chansons des rues et des bois », le pamphlet de Jean Giono ainsi que l’extrait du roman d’Alice Ferney « Dans la guerre » dénonce chacun des aspects négatifs de la guerre.
Dans son poème, Victor Hugo, dénonce l’aspect insensé et vain de la guerre.
Il présente un monde de « peuples querelleurs » qui ont pour « grand amour » les « carnages et les victoires ». Victor Hugo confronte dans ce monde l’aspect factice de la guerre qui se voudrait mélioratif pour le spectateur où les « chars triomphants », la « salive des clairons », la « lumière des canons », s’opposent aux « pauvres mères » et aux « sombres âmes ». Il montre donc ici que c’est la réalité de la vie qui compte et que les « altesses » pour lesquelles on se bat n’ont rien à faire de leur soldats. Jean Giono démontre dans son pamphlet de manière presque scientifique s’apparentant au syllogisme que la guerre mène immédiatement à la perte de toute liberté et que seul « le bon vouloir de[s] [[…] chefs » permettrait de la retrouver. La guerre parait donc encore une fois inutile mais surtout destructrice puisque c’est tout simplement « La destruction de la paix ». « La guerre ne crée que la guerre », et devient un cercle vicieux, les soldats pensent défendre leur liberté qu’ils n’ont en vérité perdue que par la guerre.
A l’aide de son personnage, Alice Ferney entre dans la conscience d’un combattant ; on voit la guerre à travers les yeux de Jules. Jules s’interroge sur le prix à payer de la guerre. A travers ce personnage s’oppose la vision individuelle et la vision objective dénuée de sentiments. « [Le mort] irait construire un drame familial et une statistique national ». Les