BOSCASSI Agathe Le 1er avril
2nd 1

Commentaire composé de français

Au XVIIe siècle, les dramaturges dans leurs tragédies classiques s'inspiraient la plupart du temps d'auteurs de l'antiquité comme Virgile. Ce fut surtout le cas pour Jean Racine dans Andromaque, que nous allons étudier. Publiée en 1667 pour la reine, ce texte raconte les passions et dilemmes amoureux d'Oreste, Pyrrhus, Hermione et Andromaque, peu souvent réciproques. Oreste est amoureux d'Hermione, qui elle n'a d'yeux que pour Pyrrhus. Celui-ci ne s'intéresse qu'à Andromaque, veuve d'Hector. Nous étudierons tout particulièrement le dénouement de cette pièce. C'est à dire l'acte V scène 5. Racine nous expose ici la fin tragique de chaque personnage ainsi que la descente aux enfers d'Oreste. Cependant comment Racine met-il en valeur la folie d'Oreste. Nous verrons tout d'abord que ce dénouement présente un héros tragique et ensuite l'accomplissement de ce dénouement.

C'est tout d'abord à la situation d'Oreste que nous nous intéressons, qui est placé ici comme une victime. Tout d'abord, il faut savoir qu'Oreste est comme pris au piège suite à l'assassinat de Pyrrhus. N'étant pas maitre de la situation, sa position est plutôt dangereuse pour lui. Sa position de victime est d'autant plus accentué par l'emploi des participes passés « né pour » (v.1618) et « rempli » (v.1620). Grâce à eux Oreste semble être comme prisonnier de sa destinée, de plus cet effet est repris avec l'utilisation de « modèle » et « exemple » (v. 1617) qui montre vraiment il subit son destin décidé par les dieux qu'il accuse. En outre nous pouvons voir qu'aux vers 1615, 1595, 1588, 1593 Oreste est placé en fonction de complément d'objet directe ce qui met en évidence le fait qu'il ne maitrise pas la situation. Dans ce cas précis nous l'aurions eu comme sujet et non comme COD. « de me punir » et « que l'on nous environne. Oreste, étant la victime des dieux, il les invoque : « ô ciel » et «