«Arielle » est une nouvelle écrite par Béatrix Beck, appartenant au recueil intitulé Prénoms, parut en 1996. Dans cette nouvelle, le narrateur décrit Arielle, le personnage principal, comme une personne légère originale et rapide pour faire les choses. On apprend tout au long du texte, que c’est une personne qui peut faire deux choses à la fois. Du point de vue de la syntaxe, on peut remarquer que le narrateur a remplacé les pronoms sujets par des phrases nominales pour faire les phrases plus courtes et faire sentir, une fois de plus chez le lecteur de la rapidité. Des fois il fait des énumérations sans utiliser d’articles pour traduire de la rapidité : « ne perdait rien du spectacle des rues, gens, affiches, chiens, statues, bus. »(l.21-22).
Le texte commence avec la qualification de la fille «la bien-nommée» qui peut nous conduire à nous interroger du sens du prénom Arielle. Si on devrait décomposer le nom on dirait que le prénom vient d’AIR+ ELLE. «Air» comme la décrit le narrateur, c’est une personne légère, et «elle» peut être le narrateur a voulu introduire le pronom féminin elle dans le prénom de la fille, pour pouvoir le supprimer dans le reste des phrases et comme ça rendre le texte plus vif.
Dans la deuxième phrase du texte amants d’un jour ou d’une soirée, le narrateur qualifie la facilité de séduction de la fille dont on peut pensé que peut-être c’est une fille belle, qui les hommes aiment. L’écrivaine utilise une gradation pour traduire la légèreté de la fille ; « quand tu marches, tu danses. Quand tu danses, tu voles» (l.3-4). Elle fait référence à la danse, donc on peut penser que c’est une danseuse.
Une information importe : qu’Arielle soit «adolescente» fait d’elle un personnage entre deux mondes, celui de l’enfance et celui de l’adolescence. C’est peut-être pour ça qu’Arielle qui se comporte comme une fille de 10 ans et qu’elle n’aille pas passer son étape de jeune. On apprend aussi, que la fille peut faire pleins de chose à la fois : «