Commentaire composé aurélien aragon
Première page du roman significative. Mise en place d'une obsession
Roman qui se définit contre certaines traditions. Ici, scène de rencontre.
Habituellement phrase: « leurs yeux se rencontrèrent » (l'Education sentimentale, Flaubert).
Ici, rencontre amoureuse iconoclaste. Mise en place d'une tonalité (normal, c'est un roman).
Mélancolie intérieure. Enonciation: première ou troisième personne.
Prosaïsme -----> les cheveux courts, ça demande du soin.
A la fin -----> poétique.
On peut faire une partie sur la variation de la tonalité. Englobé dans la composition du texte.
On peut passer de Bérénice à Césarée parce que la rêverie est en focalisation interne.
Il n'y a pas de narrateur.
Dans un récit à la troisième personne, le « je » apparaît dans les dialogues. Discours indirect libre: ce devrait être « il devenait gâteux » or ici: « je deviens gâteux » donc discours direct en apparence. Mais il y manque les indices du discours direct habituel (retour à la ligne, etc.) Mais ici monologue intérieur.
Intro: topos du genre romanesque. « Mais il l'avait mal regardée » prend tout de suite le contre-pied de « leurs yeux se rencontrèrent » qu'on rencontre habituellement.
Dérive sur une rêverie, tragédie de Racine, à cause d'une coïncidence des noms propres. Enonciation très particulière. Enonciation morcelée entre plusieurs types de discours.
I)Un ton nouveau
A) évolution de la tonalité.
Récit enn focalisation interne, tout passe par Aurélien, abondance de verbes liés au regard et au jugement. Aurélien est versatile, prosaïque dans le premier paragraphe, caustique dans les deux suivants et lyrique dans le quatrième.
Interversion entre les deux premières tonalités. Ton très décidé sur un sujet futile, même dérisoire (étoffes, cheveux coupés). Puis sur Racine, propos se fait dénigreur. Plaisir à bousculer une culture trop académique? Mais cet irrespect semble contredit par la poésie vibrante de sa vision de Césarée.