Candide, chapitre3 de Voltaire

François-Marie Arouet, dit Voltaire est l’un des philosophes des Lumières le plus célèbre, en raison de son combat contre le fanatisme religieux, pour le progrès, et la tolérance. Il devient un philosophe très populaire également grâce à ses contes philosophiques, dont Candide ou l’optimisme paru en 1759. A travers ce roman d’apprentissage, on retrouve l’esprit critique des Lumières, puisque Voltaire y explique son point de vue de l’optimisme. Pour cela, le philosophe met en scène un héros, exprimant l’innocence (personnage éponyme : Candide), qui découvre toutes les formes du mal au cours de ses aventures. Le passage que nous nous proposons d’étudier est le début du chapitre III, Candide vient de se faire chasser du château de Thunder-Ten-Tronckh, le « plus beau, et le plus agréable des châteaux possibles », et se retrouve confronté à l’expérience de la guerre. Voltaire nous montre dans ce passage deux aspects de la guerre : une vision esthétique de la violence mais ironique, mais également la réalité de la guerre et de la mort. Comment Voltaire dénonce t-il la guerre de manière efficace ? Nous verrons tout d’abord dans une première partie, la vision esthétique de la guerre, portée en dérision. Puis, dans une deuxième partie, nous analyserons la vision cruelle et pathétique de la guerre qui nous est présentée.

Tout d’abord, nous allons analyser les différents procédés utilisés par Voltaire pour décrédibiliser la guerre à travers un tableau esthétique de celle-ci. En effet, le philosophe utilise des figures d’amplifications avec des accumulations comme « Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les