Commentaire composé - Controverse de Valladolid
Premièrement, nous pouvons remarquer que ce texte est construit autour de deux thèses qui s’opposent. Celle du théologien se base sur le fait que « Les habitants du nouveau monde sont des esclaves par nature » (ligne 1). En effet, Sépulvéda argumentera dans ce sens là tout au long du texte à travers divers arguments.
À la ligne 7, il critique l’intelligence des amérindiens, qui sont « incultes et sauvages » vu qu’ils sont « incapables de toute initiative, de toute invention » mais « habiles à copier ». Sépulvéda expose également leur infériorité avec l’apposition de « leurs supérieurs » en parlant des Hommes. À la ligne 35, une nouvelle critique, cette fois ci celle d’un retard technologique par l’énumération « ils ignorent l’usage du métal, des armes à feu, et de la roue » qui les place en tant qu’Homme primitif vu que la roue est une invention mésopotamienne datant de -3100 avant Jésus-Christ. On retrouve également un argument par analogie à la même ligne ou Sépulvéda critique leurs usages : « ils portent leurs fardeau sur le dos comme des bêtes ». On trouve à la ligne 37 la critique de leur culture avec des termes péjoratifs « ils se peignent grossièrement le corps et adorent des idoles affreuses » qui proviennent d’une modalisation totalement subjective. À la ligne 39, il termine sa réplique par un