Commentaire composé de "courage" paul eluard niveau seconde
Éluard confond dans une première partie de son œuvre le pathétique et la foi qu’il mélange dans l’optique de peindre un portrait de Paris tout en lui conférant la force de se défendre.
L’auteur débute ce poème par une série de dix vers dans lesquels il utilise essentiellement le pronom personnel « Il ». Cette utilisation confère à cette partie un aspect encore plus miséreux, l’absence que démontre le « il » renforce cette envie qu’à Eluard de ne plus voir Paris ainsi. En effet, il dépeint dans les quatre premiers vers et dans deux vers plus éloignés une ville plus pathétique, plus misérable au fur et à mesure.
L’anaphore de « Paris » ainsi que l’allitération en [f] des deux adjectifs qualificatifs monosyllabiques « froid…faim » vers 1 ont une force de persuasion et un aspect misérable remarquables. Le poète continue ainsi en décrivant le couvre-feu, la privation de liberté et de biens, puisque ceux-ci sont envoyés à l’Allemagne qui poursuit son effort de guerre, au vers 2. On le remarque par les allitérations en [v] et en [y]. Une telle misère c’est installée que les gens en sont venus à trouver refuge, entassés les uns sur les autres, dans les couloirs du métro lors des bombardements ce que nous rappellent les allitérations en [o] et [u] du vers 4 ainsi que la suite de dentales