Commentaire composé de "la musique" de baudelaire
Comme beaucoup de poètes, Baudelaire appréciait l’art et en a témoigné dans son recueil « Les Fleurs du mal » publié en 1856. Dans son poème « La Musique », le poète a certainement était inspiré par Wagner qu’il admirait énormément. Baudelaire a choisit la peinture plutôt que d’autres arts car la musique parle directement aux sentiments et a la possibilité de les amplifier à l’extrême. Baudelaire caractérise ce sonnet avec ses variations métriques. C’est pour cela que dans un premier temps nous allons étudier « La Musique » comme un poème sous forme de chanson car on y trouve des sons plutôt mélodieux et, ensuite, la fameuse versification Baudelairienne. Puis, dans un second temps, nous analyserons la raison pour laquelle le poème se trouve dans la section « Spleen et Idéal » en interprétant l’art et la beauté comme un antidote au spleen mais aussi l’utilisation de la musique comme amplificateur du spleen.
I. Un poème sous forme de chanson
1. Des sons mélodieux
Voir les assonances et les allitérations.
2. La versification Baudelairienne
Baudelaire ne respecte pas toutes les règles du sonnet et cela fait le charme de ses poèmes ; il créait son propre style dans la façon de composer son sonnet, en particulier dans le poème « La Musique » où Baudelaire alterne un alexandrin ( pour un effet d’élan) avec un vers de 5 syllables ( pour un effet de chute), ou par exemple au lieu de faire des rimes dans les règles du sonnet classique, il choisit d’employer des rimes différentes de ABBA ABBA ou ABAB ABAB. Les rimes de « La Musique » sont telles que ABAB ABAB ABA BAA.
II. Le « Spleen et Idéal »
1. L’art et la beauté sous forme d’antidote au spleen
Dans le poème, la métaphore de la musique nous amène à voyager en mer. Le poète utilise l’art, c'est-à-dire la musique tout au long du poème et la beauté de la mer. Il semble les utiliser comme un certain réconfort à son malheur, pour guérir l’âme.
2. L’amplification du spleen par la musique
Même si