Commentaire composé de la servitude volontare de la boétie
Français : Commentaire Composé
Etienne de La Boétie naquit en 1530 et mourut en 1563. Il vécu donc seulement 33 ans. Il fut nommé conseiller au parlement de Bordeaux en 1553 où il rencontra Montaigne qui devint l’un de ses amis. La Boétie est l’un des grands écrivains d début du mouvement humaniste. Il est un partisan de l’autorité royale. Il est donc nécessaire de dire que dans ce discours, il dénonce non pas la royauté mais la tyrannie. Le Discours de la servitude volontaire fut écrit par La Boétie alors qu’il n’avait encore que 18 ans, c’est à dire en 1549. Il fut édité par les protestant comme pamphlet contre la monarchie française après sa mort sous le titre Contre’un. Ce long discours est un réquisitoire contre la tyrannie qui pose la question de la légitimité de l’autorité sur une population. Il s’agit ici d’un extrait du début de ce discours. Tout d’abord, nous verrons en quoi la domination du tyran est écrasante, puis que le peuple est responsable de ses malheurs, et enfin les caractéristiques humanistes du texte.
I. La domination écrasante du tyran
1) La Boétie compare le tyran à un criminel a A de nombreuses reprises, le roi dont il est question dans le texte est directement comparé à un criminel ce qui est plutôt paradoxal dans la mesure où un roi est censé donner l’exemple à son peuple. Un premier niveau de lecture nous permet de déceler un champ lexical du larcin : D’une part, les verbes « enlever, piller, dévaster, dépouiller »l.2-3 sont employés dans une accumulation qui permet de faire ressortir le caractère criminel du tyran. D’autre part et dans le même but, La Boétie décrit le tyran comme « le larron qui vous pille »l.16 ou le « meurtrier qui vous tue »l.16. (En s’adressant bien sûr à son lecteur, point sur lequel nous parlerons ensuite). Par la récurrence de l’emploi de cette comparaison, La Boétie blâme les pratiques du tyran.
2) Le peuple est affaibli par son dirigeant
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