Iphigénie est une tragédie d'une histoire mythologique, composée de cinq actes et écrite en alexandrins. Elle a été écrite par Jean Racine à Versailles en 1674. Dans cette pièce, Racine évoque le sacrifice d'Iphigénie, fille du roi des rois, Agamemnon afin d’apaiser la déesse Artémis et ainsi faire décoller sa troupe en faisant revenir le vent car c'est l'époque de la guerre de Troie. Nous avons affaire ici à une tirade d'Agamemnon de l'acte IV scène 4. Agamemnon se lamente en se plaignent du terrible dilemme qui lui est infligé, il sent qu'il est impuissant face aux Dieux. Nous nous demanderons donc quel est l'effet de l'oracle sur la relation père-fille. Dans un premier temps, nous parlerons du sacrifice afin de satisfaire les dieux, ensuite d'Iphigénie en tant que fille d'un roi puissant. Enfin, nous verrons Agamemnon dans le rôle d'un père aimé. Tout d'abord, nous voyons que l'écrivain insiste sur le fait du sacrifice qui satisfait les dieux. La sacrifice d'Iphigénie est présent tout au long de la tirade d'Agamemnon. D'ailleurs celui-ci exagère dans la structure de ses phrases afin de mettre en avant son sentiment de tristesse, de chagrin, et rejette la faute sur les dieux « vous mourrez moins que moi » vers 24 et « oracle cruel » vers 3. Il utilise également le mot « sang » pour mettre en avant le sacrifice, ce qui est une métonymie « sang » vers 28 et utilise aussi une énumération pour mettre en avant son rôle et le sacrifice avec « mon sang, ma sûreté » vers 12. On peut observer un euphémisme vers 21 « votre heure est arrivée ». Le dilemme d'Iphigénie qui est son sacrifice est beaucoup mit en avant afin de rappeler la réalité à Iphigénie lorsqu'il lui parle mais toutefois il atténue, cela qui montre une hésitation de son choix de sacrifice. Ce qui est en second lieu remarquable dans cette tirade est la puissance des dieux. En effet, Agamemnon est puissant par rapport à sa fille mais faible par rapport aux Dieux « faible puissance » v. 17. Il