Commentaire composé - les faux monnayeurs
Dans cet extrait, pris dans le livre Les faux-monnayeurs d’André Gide, publié en 1925, il s’agit d’une lettre écrite par Olivier à son ami Bernard. C’est une réaction à une lettre de la part de Bernard, dans laquelle Bernard écrit qu’il est en Suisse avec Édouard, l’oncle d’Olivier. Olivier envie ce fait à Bernard, il est très jaloux, mais il ne veut rien laisser paraître et il écrit une lettre dans laquelle il dit qu’il est parti en voyage avec le comte de Passavant, pour rédiger la nouvelle revue Avant-Garde. La fausseté, qui constitue un élément omniprésent dans ce roman, prend aussi une place centrale dans cet extrait. Dans ce commentaire, nous nous proposons de montrer que la lettre est une lettre de parade, dans le but de montrer qu’Olivier cache ses vrais sentiments dans cette lettre. D’abord, Bernard est parti en voyage avec Edouard et il a écrit une lettre à Olivier pour donner de ses nouvelles. Il écrit qu’il est en Suisse avec Edouard. Olivier est jaloux de Bernard, parce qu’il aime beaucoup son oncle et il voulait lui-même être avec lui. Il écrit une lettre à Bernard dans laquelle il écrit qu’il est parti en voyage, lui aussi. Pour dissimuler ses vrais sentiments, sa jalousie, il se vante de sa position comme rédacteur en chef d’une nouvelle revue et de sa compagnie, Robert de Passavant. De plus, il semble être indépendant, mais, en fait, il ne l’est pas.
Nous remarquons qu’Olivier se vante de sa position comme rédacteur en chef d’une nouvelle revue : « Sache que c’est le rédacteur en chef de la nouvelle revue Avant-Garde, qui t’écrit ». Sa manière de parler fait penser que c’est une position supérieure, quelque chose dont on devrait être jaloux. Olivier a été choisi pour ce travail, ce que n’est pas mal pour quelqu’un qui vient de réussir au baccalauréat. Il a même pensé à refuser, ce qui implique qu’il se sentait presque trop bon pour accepter ce poste : « Après quelques délibérations, j’ai accepté d’assumer ces