Commentaire composé sur le héron et la fille de j. de la fontaine
La fable 4, Le Héron et la fable 5, La Fille, du livre VII est une fable «double» écrite par Jean de La Fontaine, auteur du XVII siècle appartenant au mouvement du classicisme. Elle met en scène un Héron, qui malgré la faim rejette des poissons, pourtant acceptables, ne les estimant pas digne de lui. La fille, quant à elle, cherche un mari parfait. Mais faisant la difficile, trouve finalement un malotru.
Dans un premier temps nous analyserons le portrait du Héron, puis dans un deuxième temps celui de la Fille et enfin nous étudierons la structure du récit.
Plan rédigé I. Le Héron
On le décrit ayant de "longs pieds", un "long bec", et un "long cou" (vers 1 et 2, Un jour sur ses longs pieds allait je ne sais où, Le Héron au long bec emmanché d’un long cou.), cette répétition de l'adjectif "long" connote le côté majestueux du Héron. Il est orgueilleux et fière, le décalage entre le mot "mets", qui connote un plat fin et l'expression "il s'attendait à mieux" (vers 15, Le mets ne lui plut pas ; il s’attendait à mieux) le qualifie aussi comme quelqu’un de dédaigneux (vers 16, Et montrait un goût dédaigneux). Il est prétentieux car il se qualifie lui-même par la périphrase "moi Héron", et au vers 18, « Moi, des Tanches ? » avec une majuscule, ce qui prouve qu'il s'estime. On trouve aussi une accumulation de questions rhétoriques et la répétition du pronom personnel "moi" qui confirme sa prétention. (vers 18 et 19, « Moi des Tanches ? dit-il, moi Héron que je fasse Une si pauvre chère ? et pour qui me prend-on ? »). Il est aussi indigné et en colère, les phrases exclamatives montrent qu’il pense mériter mieux que du goujon. (vers 21 et 22, « Du goujon ! c’est bien là le dîner d’un Héron ! J’ouvrirais pour si peu le bec ! aux Dieux ne plaisent ! »).
Le Héron est majestueux mais dédaigneux et prétentieux, on retrouve le même portrait dans la fable La Fille. II. La Fille
On décrit sa beauté par la périphrase "la belle" (vers 10, La belle les trouva