Commentaire composé sur thérèse raquin
Thérèse Raquin
Louis Ulbach publie un article dans Le Figaro, le 23 janvier 1868, dans lequel il reproche à Thérèse Raquin d’être de la « La littérature putride ». Dans le chapitre XIII de Thérèse Raquin, Emile Zola propose sa vision de la morgue de manière réaliste. En effet dans cet extrait Laurent s’oblige à passer à la morgue tous les matins pour y trouver Camille. Nous verrons en quoi la description du lieu souligne les sentiments de personnage. Dans un premier temps, on va s’intéresser à la description qui présente ce lieu comme un lieu horrible, enfin on évoquera Laurent comme un assassin écœuré.
Emile Zola souhaite inspiré aux lecteurs un sentiment de dégoût envers la morgue en utilisant tout d’abord le champ lexical de l’horreur : « cadavre », « sanglantes », « pourries », « bouillie », « désossée », « horribles ».Puis, il utilise également beaucoup d’adjectifs de couleur sombres ou péjoratifs : « grises », « vertes », « noir », « bleuis », « verdâtres ». La pièce semble donc glaciale. L’auteur montre avec diverses comparaisons la monstruosité des cadavres : « d’autres semblaient des tas de viandes sanglantes et pourries », « la face était comme bouillie et désossée ». Ensuite, l’extrait insiste sur l’épaisseur des cadavres à l’aide d’une énumération : « il voyait des ventre énormes, des cuisses bouffies, des bras ronds et forts ». Enfin pour compléter ce tableau épouvantable, les différents objets présents se voient attribuer des caractéristiques humaines grâce à de multiples personnifications : « des jupes et des pantalons qui grimaçaient », « un bruit d’eau courante qui chantait », « ces haillons verdâtres qui semblaient se moquer avec des grimaces horribles ». Toute cette horreur retranscrite par la morgue affecte directement le personnage de