Commentaire composé sur l'oeuvre, de zola
Claude Lantier est le personnage principal de l’œuvre, publiée par Emile Zola en 1886. Claude est un peintre qui vit dans son atelier à Paris, où il recueille une jeune provinciale, Christine. Dans cet extrait, Christine pose pour la première fois pour le peintre. Zola fait la description de l’atelier à travers les yeux de la modèle.
Quel lien s’établit entre le lieu et le couple? Nous verrons d’abord la description de l’atelier puis le caractère des personnages.
Dans son atelier, Claude Lantier n’a installé que le strict nécessaire, c’est à dire « le poêle » (l.20), « le lit » (l.21), « la petite table de toilette » (l.21,22) et « le divan » (l.22). Ils sont précédés par les articles définis « le » ou « la » qui nous font penser que ces meubles sont propres au lieu, l’atelier. Il y a aussi « une vieille armoire de chêne » (l.22,23), « une grande table de sapin » (.23,24) « des chaises » (l.26) et « des chevalets » (l.27). Le champ lexical de l’abandon et du désordre est omniprésent dans la description de l’atelier, grâce aux adjectifs « vieille » (l.23), « sales » (l.25), « boiteux » (l.27), « traînait » (l.28), et aux participes passés « disloquée » (l.23), « encombrée » (l.24), « barbouillée » (l.26), « dépaillées » (l.27) et « se débandaient » (l.27). Christine est « stupéfaite d’un tel désordre et d’un tel abandon » (l.19,20). La personnification « les cendres […] s’amoncelaient encore » (l.20,21) témoigne encore une fois de l’abandon de cette pièce, les objets paraissent indépendants. L’énumération « encombrée de pinceaux, de couleurs, d’assiettes sales, [d‘]une casserole, barbouillée de vermicelle » (l.24 à 26) renforce l’impression d’insalubrité de l’atelier du peintre. Seul « le coucou […] énorme, enluminé de fleurs rouges » qui parait « gai et propre » (l. »30,31) nous ramène à Christine, grâce à la couleur rouge symbole de la passion et de la sensualité, et à la gaieté et la propreté qui sont