Paris de Marc Lavoine

Introduction :
[Amorce] - La capitale a souvent été à l’honneur chez les poètes et les chanteurs depuis des siècles : Du Bellay, Baudelaire et ses « Tableaux parisiens » dans les Fleurs du mal, Jacques Brel, et encore plus récemment le slameur Grand Corps malade qui évoque sa banlieue, Saint-Denis.
[Présentation du texte et de son auteur] – Paris de Marc Lavoine, issu de son album sorti en 2001 – Expression de la souffrance du chanteur, souffrance que l’on peut éprouver suite à une déconvenue sentimentale et qui erre dans ses rues comme pour oublier la douleur qui est sienne.
[Problématique] En quoi la ville de Paris est – elle comme un miroir tendu à l’âme du poète ?
[Plan]

I. Une Ville – femme

• Une ville capitale :
- Un poème qui est Paris à lui seul : les rues, les cafés, les métros, les trottoirs, les bistrots, les bancs, les monuments, la Seine, les taxis, les caniveaux, les hôtels, la Tour Eiffel, boul’vard, les quais, tes bois, les cinés, ton quartier, tes gares, tes bars, réverbères, tes pigeons. Une ville au pluriel
- Un Paris en noir et blanc comme pour souligner son ambivalence : Vision d’un Paris à la Doisneau, mais vision d’un Paris également sordide avec l’évocation des lieux les plus sombres :
- Une ville que l’âme de grands écrivains semble encore hanter : Baudelaire et son « Spleen de Paris », Victor Hugo et ses Misérables, Apollinaire et ses Alcools : « Je laisse couler ta Seine / Sous tes ponts ta regaine / Toujours après la peine » • Une ville personnifiée
Attribution d’attitude humaine, féminine à cette ville :
« j’me réveille dans tes bras. »
« C’que t’est belle en pleine nuit »

• Une ville femme fatale - Partout la ville sait lui rappeler qu’elle ne souhaite plus poursuivre sa relation amoureuse : Une ville-femme qui n’éprouve plus que de l’indifférence pour le chanteur : « tes rues qui me marchent sur les pieds». Une ville-femme plutôt hautaine : « tes pigeons ne manque pas d’air »