Commentaire critique
The Green Mile (La Ligne Verte) est un roman-feuilleton fantastique du maître de l’horreur, Stephen King (né en 1947), écrit et publié en 1996 et a remporté le Prix Bram Stocker la même année. Une adaptation cinématographique, réalisée par Franck Darabont (né en 1959), apparut sur nos grands écrans en 2000, un an après les USA. Ce récit fantastique dont le thème principal est la peine capitale, soit la condamnation à mort, est traité de façon inhabituelle par King. Dans La Ligne Verte, Paul Edgecombe, centenaire, nous raconte son expérience passée dans le couloir de la mort, Bloc E du pénitencier de Cold Mountain, en 1932. Il se souvient d’un détenu en particulier, John Caffey, un géant noir condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux fillettes ; ainsi que des liens très forts qui l’ont lié à cet homme. Après plusieurs mois d’observation du meurtrier capable de guérir et de rendre la vie miraculeusement, le gardien finit par faire douter de sa culpabilité. Les personnages du récit sont quelque peu particuliers et relativement contrastés. Il est très facile de les distinguer. Paul Edgecombe, est un homme bon et respectueux, il sait pertinemment que les hommes qu’il surveille sont loin d’être des anges mais il ne leur pas la vie plus difficile qu’elle ne l’est déjà. Son contraire n’est autre que Percy Wetmore. Fraîchement débarqué dans le couloir de la mort, il se permet les pires méchancetés parce qu’il est le neveu du gouverneur et que, donc, il ne risque rien. Il s’avérera n’être qu’un poltron lors de l’ « attaque » surprise de William Wharton. Ce dernier est un détenu, probablement celui qui a commis les plus abominables insanités. Il est aisé de lui opposer John Caffey, le géant au grand cœur, la force de la nature capable des plus beaux gestes de vie. Parlons-en, de la vie. La récurrence de ce thème est nettement marquée tout au long de l’histoire et se réfère au titre. Tout d’abord, il y a John