Commentaire de Bérénice (Acte V, scène 5)
Le XVIIe siècle français est au niveau littéraire particulièrement connu pour sa production théâtrale. Jean Racine dans le théâtre du XVIIe siècle occupe une place très importante pour la tragédie. Il est plus jeune que Corneille. La pièce Bérénice est écrite au XVIIe. Elle présente comment Titus, l’empereur de Rome est tombé amoureux de la Reine de Peste Bérénice. Malgrè eux, sous la pression populaire, Titus doit renvoyer Bérénice de Rome pour parvenir au povoir.
Dans la scène 5 de l’acte V, nous assistons à une lutte verbale, à une scène d’affrontement entre Bérénice et Titus, amouruex de l’un de l’autre malgrè eux. Ainsi grâce à ce passage nous pouvons voir le conflit entre l’amour et le devoir d’Etat. En effet, après avoir observé le portrait de Bérénice, une femme blessée, nous verrons comment c’est en Reine que Bérénice se conduit face à son amant. Avant de considérer le conflit qui existe entre l’amour et le devoir d’Etat, nous constaterons le paradoxe de Bérénice et l’humanité de Titus.
A travers les paroles et ses douleurs de Bérénice, elle occupe une place centrale : son nom est donné à la pièce. Nous pouvons compter le nombre des vers : c’est elle qui domine le dialogue. Son discours est exprimé par une vive douleur qui est reflété par un champ lexical de souffrance : deséspoir (v.3), malheur (v.18) et pleurs (v.20), ses phrases sont courtes (v.6,9) et elle le repousse pqr la violence de propos : non (v.9). Il y a même une image de mort (noie (v.20) car elle est tellement amoureuse (v.22). Le crime c’est qu ‘elle est l’a trop aimé et elle croit avoir perdu l’amour de Titus.
Bérénice est une femme blessée au point qu’elle ne veut plus voir Titus (v.4) et en même temps l’aime mais le repousse. Elle montre la force de son amour, elle l’insulte (v.16). Pour se défendre, elle l’attaque mais en même temps, lorsqu’elle évoque tout ça elle voit qu’elle le déçoit, elle regrette (v.24). Bérénice