De la démocratie en France
«Je sens en moi tout ce qu’il faut pour réussir, oui, tout. Il manque beaucoup à ce que je fais ; mais il n’y manquerais rien, rien, si je faisais tout ce que je puis, tout ce que je sens », cet extrait tiré des lettres de François Guizot et de la princesse de Lieven explicite bien l’état d’esprit dans lequel cet homme politique a construit sa carrière. Arrivé a un moment spécifique de l’histoire politique de France, celui où l’enjeu était de prévenir la possible coupure entre affirmation des libertés et développement démocratique ; Guizot portait en lui l’espoir de mener à bien ce développement de la société et de la politique francaise.
Dans cet extrait de, de la démocratie en France rédigé en 1849 par francois guizot, homme politique de premier plan sous la monarchie de Juillet, il est clair que celui-ci se ressent comme le porteur d’une solution possible qu’il souhaite exposer au grand public.
Ce livre publié un an après l’instauration de la IIe république intervient donc a un moment ou le peuple francais est en plein regain d’espoir suite a ce que le pouvoir monarchique lui ait montré son incapacité, meme en se parlementarisant, a satisfaire ses besoins.
A une époque où la volonté d’égalité et de liberté est très forte, l’auteur nous montre les dangers que peuvent représenter les envies trop fortes du peuple d’accéder a ces principes ; mais l’historien montre aussi l’importance de la stabilisation politique.
Partant de là, on peut se demander si la stabilitée, nécessaire au bon fonctionnement d’une société doit etre réalisée, meme a travers un régime dont on sait qu’il peut provoquer de grands dégats.
Or, pour se stabiliser, un Etat doit se renouveler politiquement. Fait dont l’étude nous mènera au questionnement du système démocratique.

La fonction principale de l’Etat est la réponse aux différentes revendications que le peuple peut lui fournir. Certes, l’Etat doit remplir un certain nombre de missions pour