Après la mort en 1925 du président Social Démocrate Ebert, Hindenburg, maréchal d'empire et symbole de l'ancien régime est élu officiellement pour le remplacer. Néanmoins, le SPD (Parti Social Démocrate) retrouve une place au gouvernement, au sein de la grande coalition entre 1928 et 1930. Le SPD est né en 1875, il résulte de la fusion de l'ADAV et du SDAP. C'est dans ce contexte de crise économique amplifiée par les conséquences de la Révolution Industrielle que le SPD est de plus en plus mis à l'écart dû à son soutient à l'ancien régime. Ces tensions engendrent aux élections de juillet 1932, la montée du nazisme (37% des voix) et du KPD (14%) tout deux opposés à la démocratie parlementaire. Face à cette arrivée massive du nazisme, le SPD et le KPD se positionne entant qu'adversaire à Hitler. Néanmoins, leurs clivage politique les poussent à rester adversaires.

Deux documents sont mis à notre disposition sur le sujet. Le premier est une affiche de propagande du Parti Social-Démocrate (SPD), réalisée durant les élections législatifs du 14 Septembre 1930 ; le second est un extrait de la déclaration du Comité Central du Parti Communiste ; publiée dans la presse communiste, le 8 Novembre 1932.

Pour parvenir à traiter au maximum, ces documents et montrer que malgré leurs idées communes face à Hitler, ils ne parviennent pas à s'entendre, nous développerons deux axes ; leur opposition au nazisme ; et leur clivage persistant et ses conséquences.

Le socialisme est une idéologie qui met en avant la question sociale afin d'améliorer le sort des travailleurs et des ouvriers en opposition au libéralisme économique. Ce mouvement va se développer en concomitance que le mouvement ouvrier, à travers l'Europe du 19ème siècle. Ce développement est engendré par les conséquences sociales de l'industrialisation tels que le chômage fulgurant. La crise touche alors l'Allemagne, et les mouvements ouvriers deviennent les potentiels sauveurs de la société. Quant au communisme,