Les fenêtres Baudelaire :
Texte en prose (langage de tous les jours)
Baudelaire veut chercher un nouveau langage, il veut montrer que la poésie ce n’est pas que des vers. Pour lui la poésie c’est de la musique avec un rythme, il va appeler ça un poème en prose.
Les fenêtres c’est un thème banal et il va en faire un thème poétique. Pour lui la poésie c’est un objet de tous les jours qu’il va embellir.
Ce texte est sur le pouvoir de l’imagination.
Il commence le texte avec un paradoxe (= idée contraire et surprenante). On voit mieux avec une fenêtre fermée.
Il va créer des répétitions (plus.. plus… plus…plus…) c’est ce qu’on appelle une anaphore (= répétition en début de groupes de mots) ce qui crée un refrain. En effet, la chandelle donne de l’ombre et est plus mystérieuse que la lumière du soleil.
Il y a deux façons de voir : voir le visible (trousse élèves…) mais pour Baudelaire vraiment voir c’est surtout voir l’invisible. Une assonance est une reprise de voyelles. Reprise de consommes : allitération. Avec la femme ridée, il est intéressé par les travailleurs. Et met en valeurs les gens que l’on ne remarque pas. Il est comme un romancier qui invente une histoire. Ce qu’il aime c’est inventé à partir de quelque chose ou de quelqu’un.
La souffrance chez Baudelaire est indispensable ; c’est ce qu’il l’attire. L’écriture pour lui est une délivrance, une façon de voir qui il est. Il fait partager à son lecteur. C’est un poème car une fenêtre devient un vrai événement poétique.
Méthodologie, explication de texte.
Introduction : auteur + texte + date (+ siècle) ; le genre ; idée générale.
Il s’agit d’un texte de Baudelaire extrait de petits poèmes en prose de 1869. C’est un texte, une suite de phrases mais Baudelaire veut montrer que la poésie peut être un autre langage que les vers. Il va donc créer toute une musique et un objet banal : les fenêtres va devenir un événement poétique.
Faire la lecture à voix haute du texte.
Reprendre la