Introduction : En 1770, la France est composée de 13 parlements qui sont chargés de la justice déléguée, dont le plus important est le Parlement de Paris. Ce texte est un extrait de l'édit de Louis XV de décembre 1770 introduisant la réforme du chancelier De Maupeou. Celui-ci fut premier président du Parlement de Paris lorsque son père démissionna de 1763 à 1768. Il fut aussi Garde des Sceaux à partir du 18 septembre 1768 à 1774. Il fut grâce aux différentes crises et affaires médiatiques, et surtout grâce à la confiance de Louis XV, l'homme fort au service de la monarchie. Louis XV fut roi de France du 1er septembre 1715 suite à la mort de son arrière grand-père Louis XIV, mais le duc d'Orléans fut le régent du royaume jusqu'à sa majorité. Il tenta de faire plusieurs réformes fiscales et judiciaires mais à cette époque, les parlements sont en conflit avec la monarchie.Le roi à cette époque ne bénéficiait pas d'une très grande popularité, suite aux attentats de Damiens, à la guerre de Succession d'Autriche et aux rumeurs qui couraient sur les maîtresses du roi. Le roi a donc de grandes difficultés à imposer son règne. Ce texte a pour intérêt de montrer les efforts que fait Louis XV pour tenter de récupérer son ascendant sur le pouvoir, les parlementaires essayant de s'approprier le pouvoir législatif. Il permet aussi à Louis XV de réaffirmer sa condamnation de la théorie des classes évoquées par les Parlements. PB ? Nous verrons dans un premier temps que ce texte sert d'abord à réaffirmer le pouvoir royal (I), et dans un second temps nous verrons les conséquences de la réforme Maupeou sur les cours souveraines (II).
I. La volonté de réaffirmer le pouvoir royal
Nous verrons dans un premier temps que cet édit est un moyen pour réfuter la « théorie des classes » (I), puis dans un second temps que Maupeou fait aussi un rappel de qui est le véritable détenteur du pouvoir législatif (II).
A– Un moyen pour réfuter la « théorie des classes »
« L'esprit de système,