celles des héros tragiques.
Projet de lecture : En quoi ce passage assure-t-il le mélange des genres cher au drame romantique ?
Nous montrerons d’abord la dynamique du récit avec ce personnage picaresque et marginal qu’incarne Don César. Puis, d’autre part nous mettrons en évidence le burlesque de la scène.
-Personnage au en couleur -il ne se présente pas comme un noble lorsqu’il rentre sur scène
-il parle seul, s’excuse au près d’un personnage hypothétique
-personnage fantaisiste
- exclamation, effarment
- chute de la cheminée introduit le merveilleux
-didascalie : accumulation d’adj.
-perso mystérieux
- coupe différemment et bizarrement placées dans le vers qui insuffle un désordre et un mouvement perpétuel => exubérance du personnage, agitation du personnage
- il est émerveillé : merveilleux mais comparaison triviale à un chien mouillé
-il procède par ajout, accumulation, anaphore de la conjonction de coordination « et ».
- le « je » n’apparait qu’en tant qu’objet, il subit.
- les verbes d’actions et les exclamations donnent de la vitesse au récit qui dénote de la vitesse dans l’action.
- récit des actions conclut par « c’est égal, me voila revenu ».
- ce récit et cette conclusion => caractère du personnage, il ne se prend pas au sérieux, il est marginal, presque absurde, toujours content de la situation dans laquelle il se trouve. Il parait sympathique, à mils facettes et cependant il est un perdant. Ceci nous fait douter de l’accomplissement de sa vengeance.
- par ce récit il fait du monologue quelque chose de vivant qui conventionnellement informatif et figé.
- il a donc le dynamisme du héros picaresque : arrestation, voyages, aventures, embarquement, retour, poursuite, aventures amoureuses. Utilisation de verbes de mouvement, de phrases nominales courtes, d’énumérations, d’asyndètes, présent de narration et rimes intérieurs, les nombreux enjambements => donnent du rythme, de la vivacité et impression de fuite en avant.
- L’intensité