Cet extrait est l'acte II scène 4 d'une pièce est jouée en 1665, écrite par Molière, raconte la rencontre entre Dom Juan et 2 paysannes, déjà connues de Dom Juan car il leur a promis le mariage à l’une et à l’autre. Il vient de le promettre à Charlotte avec un jeu, et vient d’expulser son fiancé Pierrot, ce qui prouve son égoïsme, sa cruauté et son côté joueur.
I - On observe un scène comique car Dom Juan se retrouve coincé dans une situation dont lui et Sganarelle sont les seuls à connaître la vérité. Également le comique de langage peu évolué des 2 paysannes s’oppose à celui de Dom Juan.
Au début de la scène se passe un retournement de situation qui se traduit par l'arrivée de Mathurine et le contentement de Sganarelle qui s'exclame « Ah, ah ! » en l'apercevant. Il espère que son maitre va enfin être démasqué pour qu'il arrête de se marier à tout va car pour Sganarelle le mariage est symbolique et relié à ses croyances. Il considère que Dom Juan ne respecte pas ses principes. Il y a quand même un double jeu de Sganarelle : lâcheté devant son maître malgré sa bonté : « Mon maitre est un fourbe » ; « il n’est point fourbe ».
Dans cette scène le conflit entre les deux femmes se fait ressentir, on a l'impréssion qu'elles se disputent un morceau de viande car elles sont toutes les deux sont flatté d'avoir une proposition de mariage d'un noble, c'est une chance de sortir de leur village. Il manipule les deux en créant la confusion chez elles. Mathurine à Charlotte : ''Holà ! Charlotte, ça n'est pas bien de courir sur le marché des autres.'' On voit bien dans cette phrase que les deux se disputent pour etre celle que D-J va prendre pour épouse.
On pourrait croire que D-J est embarrassé de cette situation mais il donne l'air de s'en amuser tellement il excelle bien dans l'art de la tromperie et du mensonge. Il ne montre pas de signe d'embarras. Il n'est jamais débordé tellement il maitrise bien le débat, c'est le chef d'orchestre de la conversation. Les deux