Commentaire de texte sur la Critique de la
Philosophie du droit de Hegel, Marx

Longtemps considéré comme la vérité originelle, le créationnisme divin et l’existence de Dieu sont aujourd’hui fortement contesté par l’élite scientifique et intellectuelle. Effectivement, le progrès scientifiques, exposé notamment par Galilée au XVIIème siècle (la Terre n’est pas le centre du monde, en opposition avec le géocentrisme biblique) et Darwin au XIXème siècle (la théorie de l’évolution, en contradiction avec la création), ont montrés que la religion propose une explication archaïque et dépassée des origines de l’Homme et de son environnement. Malgré ces preuves probantes auxquelles se sont accumulés des centaines d’autres (Freud par exemple), la religion tient aujourd’hui encore une place importante dans nos sociétés modernes: les croyants sont beaucoup plus nombreux que les non-croyants (85% de croyants en 2010, et ce chiffre serait en progression) et le pape François a été désigné personnalité la plus importante de l’année (Classement Times sur l’année 2013).
De nombreux philosophes tentèrent d’expliquer cet engouement collectif massif envers la religion. Nous étudierons tout d’abord en détail le point de vue de Karl Marx (1818-1883). Dans Critique de la Philosophie du droit de Hegel, le philosophe n’expose pas véritablement un débat d’idée puisqu’il n’expose que son opinion personnelle. Nous étudierons ensuite, dans une deuxième partie, les critiques qui peuvent être faites à Marx, notamment au travers des points de vues freudien et nietzschéen.

Contrairement à l’idée initiale que l’on pourrait se faire, la phrase clé du texte n’est pas la célèbre citation qu’est « la religion est l’opium du peuple ». Effectivement, la thèse développée par Marx est de dire que la religion est un produit socialo-politique développé afin de créer chez les plus défavorisé une illusion de bonheur. En d’autre terme, Marx dit que pour supprimer la religion, il faut supprimer le