Droit constitutionnel

Commentaire de texte : Une majorité difficile à rassembler sur le droit de vote des étrangers (Le Monde)

Dans l'un de ses discours, le 16ème président des Etats-Unis Abraham Lincoln déclarait "un bulletin de vote est plus fort qu'une balle de fusil". En effet, le premier président républicain de l'histoire des Etas-Unis voulait insister sur l'importance du droit de vote pour les citoyens. C'est dans un contexte post élection présidentielle, en 2012, qu'en France le débat du droit de vote pour les étrangers fait surface. Il fut, lors de la campagne présidentielle de la même année, défendu par le candidat socialiste par la suite élu. Pour mieux le comprendre, il convient de s'intéresser au contexte de cette campagne dans laquelle ce thème a soulevé bien des débats. Cette question du droit de vote des étrangers plutôt sensible à l'opinion publique et largement décriée par les partis de droite notamment le Front National a donc nécéssité un éclaircissement de la part du candidat Hollande. Cet éclaircissement visait à taire les éventuelles rumeurs et déformations du projet par les partis opposants et donc de ne pas écarter le potentiel électorat de l'oppostion. C'est ainsi que ce droit de vote aux étrangers est apparu comme une liberté et un droit civique dont devait disposer comme tout citoyen français un étranger résident en France pour les élections locales uniquement ,à savoir municipales. Il convient également de différencier les étrangers communautaires, issus de l'Union Européenne, qui eux l'ont déja. On note également qu'un texte de loi visant à accorder ce droit de vote aux étrangers à l'image des étrangers communautaires a été adopté par le Sénat en décembre 2011. Pourtant, le 18 septembre 2012, avec un gouvernement favorable à ce droit, rien n'est encore fait. C'est le thème de l'article de journal étudié, issu du journal Le Monde dans lequel 77 députés socialistes lancent un appel au gouvernement en faveur de cette réforme. Le