Commentaire de texte sur le passage de l'Alambic dans L'Assomoir de Zola
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Emile Zola était un grand homme et journaliste français du XIXe siècle, étant particulièrement connu pour être le chef de file du naturalisme, mouvement littéraire qui, dans les dernières décennies du XIXe siècle, cherche à introduire dans les romans la méthode des sciences humaines et sociales.
Il a entre autre écrit Les Rougon-Macquart, d’où est extrait « L’Assomoir », dont le sujet central est le monde ouvrier, en décrivant les ravages causés par la misère et l'alcoolisme.
Ainsi nous verrons dans quelles mesures l’alambic prend une dimension fantastique.
Pour cela, nous verrons dans un premier temps une scène naturaliste, en second temps la façon dont l’alambic est exprimé en tant qu’objet de tous les regards pour finir par la métamorphose de l’alambic.
Tout d’abord, le roman s’avère être un récit se déroulant dans un milieu populaire. En effet, le lieu où se passe l’action est un lieu réel, un café permet de mieux s’implanter dans le décor. De plus, les jurons présents au fil du texte, tels que « Tonnerre de Dieu » (l.13), « roussin » (l.17) et « gosier » (l.14), contribuent à rendre l’histoire plus vraisemblable. Ensuite, en nommant la population fréquentant le café, Zola nous donne une impression de camaraderie et de mieux connaître les personnages, notamment grâce au surnom de « Mes-Bottes » (l.10) et la qualification de Coupeau en tant que « le zingueur » (l.4).
Par la suite, l’alambic traite surtout d’un personnage inattendu : l’alambic. Ainsi, l’alambic suscite tout au long du roman la curiosité de Gervaise, en effet, les personnages ont la volonté de partir mais il crée comme une dépendance, et c’est donc pourquoi les personnages veulent rester proches de l’objet. De plus, la